Peut-être avez-vous déjà entendu parler d’équilibre acido-basique ? C’est une notion essentielle au maintien d’un état de santé optimale et en grande partie liée à la qualité de votre alimentation, en particulier pour prévenir l’ostéoporose, les troubles ostéo-tendineux, les inflammations et la fatigue chronique. Un excès d’acidité tissulaire durable oblige en effet l’organisme à puiser dans ses réserves alcalines, notamment osseuses. Lorsqu’il perdure, un tel mécanisme favorise donc la déminéralisation, voire l’ostéoporose et la perte de minéraux essentiels (Calcium, Magnésium, Potassium). Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine d’un excès d’acidité tissulaire, à commencer par vos choix alimentaires. Une alimentation riche en sel de table, aliments salés (pains, fromages, charcuterie et surtout plats industriels), sodas, protéines animales et à l’inverse pauvre en fruits et légumes contenant naturellement des sels alcalinisants pour l’organisme, est synonyme de déséquilbre de la balance acido-basique. Une telle alimentations’éloigne fortement de celle de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs il y a plus de 10 000 ans alors que notre capital génétique a lui, très peu évolué (moins de 0,01%).
Dans l’optique de retrouver une alimentation respectueuse de notre organisme, il est donc urgent, non pas de redevenir chasseur-cueilleur bien entendu, mais simplement de redonner une place de choix aux aliments, brut et non transformés dans vos assiettes.
Si vous souhaitez aller à l’essentiel, voici les 10 points à retenir pour retrouver votre vitalité grâce à un équilibre acido-basique optimal :
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Réduisez votre consommation de chlorure de sodium en limitant votre consommation de sel de table et d’aliments riches en sel : pain, fromage, charcuterie, plats industriels
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Augmentez votre consommation de fruits et légumes, riches en Potassium sous forme organique (citrates, malates)
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De’une manière générale, favoriser les aliments dont le PRAL* est négatif
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Privilégiez la cuisson des légumes à la vapeur au détriment de la cuisson à l’ébullition (cuisson à l’anglaise) et des produits en conserve. Consommer des végétaux riches en Potassium tels que les bananes, les pommes de terre et les pruneaux par exemple.
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Buvez au minimum 1,5 litres d’eau / jour en privilégiant les eaux minérales et les eaux gazeuses riches en bicarbonates mais pauvres en Sodium (Salvetat par exemple). Bannissez le cola (light ou non) !
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Protégez votre foie en limitant les pesticides, tabac, alcool, polluants, etc.
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Equilibrez votre flore intestinale en ayant recours si besoin à une complémentation de qualité en probiotiques et en favorisant la consommation d’aliments lacto-fermentés (choucroute, kéfir, pain au levain)
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Pratiquez une activité physique régulière
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En cas d’excès d’acidité chronique, faites une cure de minéraux sous forme alcalinisante (citrates, bicarbonates de Potassium, Calcium et Magnésium) en quantité suffisante (5 à 10g par jour).
Et si la curiosité de connaître en détail les raisons de ces conseils vous anime, bonne lecture !
Acide-Base : un équilibre vital
Le fonctionnement du corps humain est passionnant. Une des principales règles en matière de biologie est la notion d’homéostasie : la nature tend toujours à revenir à son équilibre. Et l’équilibre acido-basique n’échappe pas à cette règle.
L’importance de cet équilibre est malheureusement souvent sous-estimée alors que sa perturbation peut être à l’origine de nombreux maux de notre société moderne : fatigue, déminéralisation voire ostéoporose, troubles tendineux, etc. Pourquoi moderne ? Tout simplement parce que notre mode de vie actuel, et surtout nos choix alimentaires, tendent fortement à favoriser un état excessif et durable d’acidité tissulaire. Et s’il existe un paramètre sur lequel nous pouvons agir pour optimiser notre santé, c’est bien l’équilibre acido-basique. Intéressons-nous donc aux mécanismes de cet équilibre, aux facteurs pouvant le perturber et surtout, aux solutions permettant de le rééquilibrer.
Pour bien comprendre ce qu’est l’équilibre acido-basique, remémorons-nous un principe fondamental de chimie appris sur les bancs du collège : les réactions acido-basiques et le pH. Le pH permet de mesurer le niveau d’acidité d’une solution. Lorsqu’il est inférieur à 7, il est dit acide, lorsqu’il est supérieur à cette valeur, il est dit basique. Jusque là rien de compliqué. Dans le cas du sang, ce pH doit rester à une valeur strictement comprise entre 7,38 et 7,42, au risque de faire face le cas échéant à une urgence mettant en péril le maintien même de la vie. La marge de manoeuvre est donc étroite ! Heureusement, l’organisme dispose de moyens efficaces et va habilement jouer d’échanges entre les différents milieux qui le constituent pour maintenir le pH sanguin dans cet intervalle. A tout prix. Quitte à puiser dans ses précieuses réserves tissulaires.
Malgré ce que l’on peut souvent lire ou entendre, il est toutefois essentiel de distinguer le terme d’acidose** qui relève d’une variation négative du pH sanguin, de l’acidité latente ou tissulaire qui révèle un excès chronique de charges acides au niveau des tissus.
Pour ceux qui veulent approfondir : petite piqûre de rappel de chimie
Une réaction acido-basique est une réaction au cours de laquelle se produit un transfert d’un ou plusieurs ions Hydrogène “H+” dans une solution aqueuse entre plusieurs molécules. L’espèce chimique qui capte ces ions est alors appelée une “base” et celle qui les cède, un “acide” (base + H+ = acide). Ces réactions existent de la même façon en permanence au niveau des liquides de l’organisme. Pour assurer leurs nombreux rôles, les “quelques” dizaines de milliers de milliards de cellules constituant notre organisme libèrent à chaque instant des charges acides (H+). L’organisme va alors devoir, pour maintenir un pH constant, les neutraliser par ce que l’on appelle des systèmes tampons, avant de les éliminer par les poumons et les reins. On peut ainsi citer les ions phosphates, l’hémoglobine et les bicarbonates couplés au CO2. Ces systèmes tampons ont en effet pour spécificité d’être constitués de molécules capables d’échanger entre elles des ions H+ en fonction du pH, pour jouer le rôle d’un acide ou d’une base selon le principe des réactions acido-basiques évoqués précédemment. Les muscles captent ainsi environ 60% des charges acides.
L’organisme sollicite également deux organes vitaux pour éliminer les charges acides : les poumons et les reins. Les poumons participent à l’élimination des acides dits “volatils” à travers la production de CO2 (pour les férus de biochimie, selon la réaction suivante : H+ +HCO3 – → H2 CO3 → H2O+CO2). Les reins participent quant à eux à l’élimination des acides dit “non volatils” en excrétant des protons H+ sous forme d’ammoniac ou sous forme libre (expliquant ainsi le pH acide des urines), en résorbant et régénérant les ions bicarbonates. Le système tampon va alors revenir à sa forme moléculaire initiale afin de pouvoir prendre en charge de nouvelles charges acides : la boucle est bouclée ! Le foie est enfin un troisième organe intervenant puisqu’il assure le recyclage de certaines molécules impliquées dans ce cycle, notamment l’acide lactique, l’urée et la glutamine, un acide aminé dont on aura l’occasion de reparler au cours d’un prochain article. Il est donc essentiel de limiter l’accumulation de toxiques (xénobiotiques) grâce à une hygiène de vie adaptée pour permettre au foie d’assurer pleinement ses fonctions.
Pour rendre ces notions de biochimie un peu plus digestes, comparons la cellule à une maison qui serait en perpétuel chantier : pour éliminer les déchets du dit chantier, plusieurs camions (les systèmes tampon) font des aller-retour permanents entre la maison et la déchetterie. Les camions transportant les gravats (les acides non volatils) se rendent devant le container de recyclage de ces déchets (le rein) alors que les camions transportant les déchets organiques (les acides volatils) s’arrêtent devant le container correspondant (les poumons). Mais pour assurer ce rôle de transport, les camions consomment du carburant, modifient leur poids le temps du voyage. Ils doivent donc être bien entretenus et alimentés en carburant : heureusement le garage (le foie) est là pour assurer le nettoyage et l’entretien du camion, en particulier celui qui est le plus sollicité – celui portant les gravas – et le rendre ainsi opérationnel pour la prochaine tournée !
Quels sont les conséquences et les symptômes d’un d’excès d’acidité ?
Lorsque l’organisme est confronté à une quantité trop importante et durable de charges acides, il va tout simplement saturer les systèmes tampon immédiatement disponibles et devoir trouver des solutions complémentaires pour maintenir le pH constant. Notamment en puisant dans ses réserves alcalines pour recruter de nouvelles bases. De la même manière que si le ballet de camions ne suffisait plus à éliminer les déchets du chantier, que ces derniers s’accumuleraient devant la maison et que la seule solution serait de demander aux ouvriers du chantier de transporter eux-mêmes les déchets au risque de les épuiser.
Et c’est justement là que le bas blesse ! En effet, une des principales réserves alcalines sollicitées est l’os. Les os sont considérés comme des tissus conjonctifs solides qui se trouvent en équilibre dans les tissus conjonctifs mous. En cas d’excès d’acidité chronique, de dysfonctionnement métabolique ou hormonal, l’os peut alors se décomposer au lieu de se constituer. L’excès d’acidité chronique stimule en effet les ostéoclastes, cellules à l’origine d’une destruction de l’os, pour permettre la solubilisation de petits cristaux osseux. L’organisme utilise alors les réserves alcalines de l’os, présentes sous forme de sels de Calcium, pour tamponner les charges acides en excès et élimine ainsi le Calcium par… les urines ! Commence alors la déminéralisation, voire l’ostéoporose si cet état d’acidité marquée dure. Au même titre, les réserves en sels alcalins de Potassium et de Magnésium peuvent être mobilisées et engendrer une fuite urinaire de ces minéraux. Un excès d’acidité chronique peut alors engendrer un dysfonctionnement rénal à long terme et favoriser la survenue de calculs rénaux.
En parallèle, les charges acides non éliminées peuvent se stocker dans les tissus conjonctifs mous au fil du temps et être à l’origine d’une altération de l’oxygénation des tissus, source de nombreuses pathologies ostéo-tendineuses telles que les tendinites ou autres inflammations tissulaires chroniques, et d’un moindre rendement énergétique au niveau cellulaire pouvant affecter la vitalité. C’est d’ailleurs une des raisons arguées par certains praticiens pour justifier qu’une douleur au pincement des cuisses ou du haut des bras diagnostique un excès chronique d’acidité tissulaire. Il existe en effet, en présence de protéines et en milieu acide, une réaction entre les tissus et la lymphe à l’origine de la formation d’un gel altérant l’oxygénation tissulaire. Cette hypothèse demeure toutefois aujourd’hui encore empirique et mériterait d’être confirmée, même si elle contribue à identifier l’existence possible d’une acidité chronique à partir de l’analyse de troubles fonctionnels.
Comment savoir si vous souffrez d’un excès chronique d’acidité ?
La première idée serait de vouloir mesurer le pH sanguin. Mieux vaut vous abstenir si vous n’êtes pas dans une situation d’urgence vitale pour deux raisons. D’une part et surtout car, comme nous l’avons évoqué, l’organisme mobilise tous les moyens pour maintenir le pH sanguin relativement stable : une mesure satisfaisante de ce dernier ne permettrait alors pas d’exclure un excès d’acidité chronique au niveau tissulaire. D’autre part car la mesure du pH sanguin est généralement réalisée à partir de la ponction de l’artère radiale au niveau du poignet. Pas des plus simples à réaliser chez soi (ce que je ne vous conseille pas bien entendu !).
La seconde possibilité serait de mesurer le pH urinaire à l’aide de bandelettes ou de manière plus précise l’Excrétion Nette d’Acide (ENA). Cette approche demeure malheureusement approximative, le pH urinaire étant dépendant de nombreux facteurs, dont la nature des aliments consommés et les interactions chimiques produites entre les différents aliments. Un pH acide ne sera donc pas obligatoirement synonyme d’acidité tissulaire chronique, le pH urinaire étant naturellement acide, aux alentours de 6. La mesure du pH des secondes urines de la journée (les premières étant naturellement plus acides) et une heure après pourra néanmoins représenter une indication utile dans le cas d’un blocage éventuel des systèmes de régulation de l’équilibre acido-basique ou du fonctionnement rénal.
La troisième possibilité est d’identifier et d’analyser les choix alimentaires ainsi que les éventuels troubles fonctionnels associés à un excès d’ acidité chronique. Le conseil d’un expert en Micronutrition s’avère dans ce cas indispensable : une perturbation de l’équilibre acido-basique se caractérisant en effet par la manifestation de troubles fonctionnels non spécifiques tels que la perte de vitalité, les troubles ostéo-tendineux, les inflammations chroniques, les déficits en minéraux et l’apparition de calculs rénaux. Même si cette approche demeure fondée sur l’analyse des symptômes consécutifs à un état d’acidité chronique et à l’anamnèse alimentaire, c’est aujourd’hui la solution la plus adaptée et surtout la plus pratique.
Qu’est-ce qui favorise l’excès d’acidité tissulaire chronique ?
Le premier facteur, et nous y reviendrons longuement, est notre alimentation ! Les populations occidentales mangent aujourd’hui pour la plupart une quantité beaucoup trop importante d’aliments acidifiants et insuffisante d’aliments alcalinisants. Vous êtes le premier acteur de votre équilibre acido-basique, donc de votre santé !
1. Chassez le stress et pratiquez une activité physique !
Le stress chronique favorise l’excès d’acidité tissulaire, au delà d’augmenter les besoins métaboliques en Magnésium et sa fuite urinaire. Pour contribuer à éliminer les sources de stress, connaissez-vous par exemple la méditation ? L’auto-hypnose ? Quelques minutes par jour de pratique peuvent apporter bien plus de bienfaits que la prise d’ anxiolytiques. En effet, si l’alimentation est un des piliers de la santé, l’harmonisation de notre conscient avec notre inconscient en est un tout aussi important. Imaginez quelques instants que, malgré tous les conseils que vous lisez ici, votre inconscient vous oriente vers un refus de ceux-ci pour diverses raisons. J’aurais alors beau chercher tous les moyens ou toutes les explications possibles, y compris ses plus techniques, l’effet sera nul si un de ces conseils fait référence – d’une manière directe ou non – à un blocage inconscient. Or la façon dont nous nous alimentons revêt bien souvent une explication inconsciente. L’alimentation n’est en effet pas qu’un ensemble de nutriments, elle touche à une grande part psychologique. Mais c’est là un autre sujet – tout aussi passionnant au demeurant – que nous aborderons dans un autre article.
Pratiquez une activité physique ! Au delà de ses bénéfices sur la gestion du stress et du poids, une activité physique modérée favorise la ventilation pulmonaire, donc l’élimination des charges acides par l’intermédiaire du gaz carbonique (CO2). Une pratique sportive intense favorise à l’inverse le déséquilibre de la balance acido-basique, en saturant notamment les systèmes tampon.
Le sportif, une population à risque ?
Voici un tableau clinique classique que je rencontre régulièrement en consultation : prenons par exemple Damien, sportif régulier d’endurance (trail, triathlon), consultant pour une problématique de tendinite chronique, de crampes à répétition à l’effort associées à une difficulté de récupération et à une asthénie chronique. Il a par ailleurs tendance à transpirer de manière importante la nuit. Au niveau alimentaire, il consomme beaucoup d’aliments salés (puisque toutes ses lectures l’ont amené à conclure qu’un sportif a besoin de sodium pour compenser les effets de la transpiration). Il boit du soda en abondance, des produits sucrés dont une boisson de l’effort riche en sels acidifiants et des féculents en grande quantité, persuadé qu’il doit s’en gaver (pardon du terme) pour recharger ses réserves en glycogène. Les fruits et légumes ne font pas vraiment partie de ses menus quotidiens, soit par manque de temps pour les préparer puisqu’il s’entraîne sur l’heure du déjeuner ou simplement par manque d’intérêt. Tableau caricatural me direz-vous ? Et bien, pas tant que ça…
En effet, les habitudes alimentaires des sportifs orientés vers le choix des féculents au détriment des végétaux les amènent à une forte propension à l’acidité chronique. Ce à quoi se rajoutent la fragilisation des tendons par l’effort intensif et répété, la déshydratation, le dénivelé parfois important (dans le cas du trail) et à l’activité physique intense saturant les mécanismes de métabolisation de l’acide lactique. Vous obtenez là un cocktail “acide” détonant ! Donc, si l’activité physique régulière est bénéfique, une activité physique intense associée à d’autres facteurs de déséquilibres de la balance acido-basique prédispose à l’excès d’acidité tissulaire chronique, se traduisant en premier lieu par une fragilité ostéo-tendineuse et une difficulté de récupération chez le sportif.
2. Chassez les xénobiotiques !
Le tabac, l’alcool et les xénobiotiques (tous les toxiques étrangers à l’organisme que le foie va devoir éliminer : médicaments, anti-inflammatoires, polluants, pesticides, conservateurs, pilules contraceptives, etc.) augmentent les risques de déséquilibre de la balance acido-basique et encrassent votre foie.
D’autres facteurs peuvent augmenter l’état d’acidité chronique, notamment l’âge et le dysfonctionnement rénal qui peut en découler bien souvent, au même titre que le diabète.
3. Votre alimentation, la clé de la maîtrise de votre équilibre acido-basique
Pour bien comprendre le rôle fondamental de l’alimentation sur votre équilibre acido-basique, replaçons-nous quelques dizaines de milliers d’années plus tôt.
Notre génome est identique à plus de 99,99% avec celui de l’homme de Cro Magnon, nous sommes génétiquement proches de nos ancêtres “pêcheurs-chasseurs-cueilleurs”.
L’Homo Sapiens Sapiens, notre lointain ancêtre dont on retrouve les traces au Moyen-Orient il y a environ 40.000 ans, nous a légué son patrimoine génétique, conditionnant à la fois notre phénotype, nos fonctions physiologiques et nos capacités d’adaptation à notre environnement. Le taux de mutation spontanée de l’ADN étant estimé à 0,5% par million d’années, ce patrimoine génétique peut être considéré comme « gelé » depuis l’homme de Cro-Magnon, puisque le niveau de mutation est de l’ordre de 0,005% ! Le génome de l’homme moderne serait ainsi identique à celui de l’homme ayant vécu il y a plus de dix mille ans.
Comment l’alimentation de l’homme a-t-elle évolué au fil du temps en parallèle de son capital génétique ?
Tout au long de l’évolution, le besoin vital de nourriture a conditionné la morphologie, le développement et le comportement des espèces, très étroitement liés aux besoins physiologiques et aux conditions environnementales.
Pour pouvoir survivre aux climats du paléolithique, l’alimentation avait une importance considérable. La chasse, la pêche et la cueillette étaient les premiers modes de subsistance de l’homme. Ces activités étaient directement héritées du monde animal, en particulier celui des primates. Elles consistaient à prélever directement dans la nature ce qu’elle fournit spontanément. L’étude des dents, les instruments de chasse et le matériel pour écraser les graines montre que les sociétés pré-agricoles étaient omnivores. L’homme a donc été un chasseur-cueilleur jusqu’à la révolution néolithique.
La disponibilité des nutriments a été un facteur drastique de sélection naturelle et les espèces qui se sont développées n’ont pu l’être qu’au prix d’une adéquation entre leur physiologie et leur environnement, condition d’un état de santé compatible avec le bon déroulement des processus vitaux. Il y a 9.000 ans, en Asie Mineure, l’agriculture et l’élevage ont introduit un nouveau mode d’acquisition et de sélection de la nourriture. Elles ont rendu l’homme moins dépendant des conditions environnementales.
La sédentarisation de l’homme s’est accompagnée de nouveaux modes de préparation et de cuisson des aliments. Le feu n’a vraisemblablement été régulièrement utilisé pour la cuisson qu’à partir du néolithique. Le mode de vie chasseur-cueilleur avait pour conséquences, du fait de ressources nutritives relativement faibles, une limitation de la taille des population et le besoin d’un vaste territoire pour nourrir les tribus. Les évolutions du néolithique ont permis une production plus intensive de nourriture, moins aléatoire. Les populations, jusqu’alors peu nombreuses et clairsemées, se sont regroupées et développées. Fut alors mis en place un nouveau mode de vie :
- consommation de céréales
- sélection végétale par croisements
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domestication et sélection des animaux, dont la viande, plus grasse, que celle des animaux sauvages, est majoritairement constituée d’acides gras saturés et moins riches en acides gras poly-insaturés
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diminution de la consommation de viande, remplacée par la consommation de céréales
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consommation de lait et produits laitiers, ajoutant un apport de graisses saturées
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cuisson des aliments, le feu n’ayant été utilisé pour la cuisson qu’après le paléolithique
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diversification des modes de cuisson
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conservation des aliments : salage, séchage, saumure, …
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ajout de sel dans l’alimentation pour la conservation, puis pour le goût
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invention de l’alcool
D’abord lente, cette évolution s’est accélérée avec les temps modernes. La révolution industrielle du XIXème siècle, et surtout la deuxième moitié du XXème siècle, installeront la « transition nutritionnelle » qui verra l’avènement de nouveaux modes de consommation :
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agriculture industrielle, fertilisants, pesticides, conservateurs, …
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systématisation de la sélection des espèces,
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nouveaux modes de cuisson : autocuiseurs, micro-ondes, …
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conservation par le froid : réfrigérateur, congélateur, …
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plats préparés, colorants, conservateurs, exhausteurs de goût, …
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nouveaux modes de production des ingrédients de base : raffinage des huiles, farines, sucres,
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introduction massive dans l’alimentation du sucre et du sel
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abondance alimentaire : la consommation remplace l’alimentation
Il est aujourd’hui démontré qu’une inadéquation entre nos prédispositions génétiques et certaines de nos habitudes alimentaires peuvent engendrer des pathologies dites « de société », ou de civilisation. A commencer par un déséquilibre de la balance acido-basique.
Mangez plus de végétaux frais et moins d’aliments salés !
Une des différences majeures entre l’alimentation paléolithique (période au cours de laquelle l’ostéoporose était absente) et l’alimentation moderne est l’inversion du rapport Sodium (Na) / Potassium (K). Ce rapport est essentiel : en effet, l’alimentation de nos ancêtres était très pauvre en Sodium, surtout en chlorure de sodium. Le chlorure de sodium correspond au sel de table, celui que nous retrouvons au quotidien dans nos assiettes, dans la salière ou dans les aliments riches en sel (pain, charcuterie, fromage, plats industriels, etc.) pour des raisons industrielles, de conservation et simplement parce que c’est le plus puissant exhausteur de goût. Il permet ainsi de donner davantage de saveur à des produits insipides, riches en graisses et en sucres. Donc de mieux les vendre. Par ailleurs, et c’est surtout ce qui nous intéresse ici dans le cadre de l’équilibre acido-basique, le Chlorure associé au Sodium possède un effet acidifiant, son métabolisme produisant un acide fort, l’acide Chlorhydrique.
A l’inverse, nos ancêtres consommaient une grande quantité de fruits, de légumes et de graines riches en Potassium, un minéral essentiel au bon fonctionnement de l’organisme, par ailleurs apporté sous une forme dite “organique” : citrates et malates de Potassium. Or ces sels de Potassium forment du bicarbonate de potassium dans l’organisme, le bicarbonate permettant de neutraliser les charges acides. De la même manière, les végétaux apportent du Magnésium et du Calcium sous cette même forme, favorisant ainsi leur bonne assimilation.
Les fruits sont particulièrement riches en anions*** organiques (citrates, malates), environ 400mg/100g contre 300mg/100g pour les légumes frais. Les fruits les plus riches sont les agrumes et les kiwis, expliquant notamment leur goût acide. Ne pas confondre donc “aliment acidifiant” et “aliment acide” ! Une théorie évoque le fait que les fruits acides auraient néanmoins un effet acidifiant sur un organisme possédant déjà un excès d’acidité tissulaire par défaut de métabolisation des sels organiques, mais elle n’est pas confirmée à ce jour. A l’inverse, les légumes sont plus riches en Potassium que les fruits (500 mg/100g de légumes frais en moyenne, contre 100 à 400 mg/100g de fruits frais) et présentent de ce fait un meilleur équilibre entre l’apport en Potassium et en anions organiques. Chacune de ces familles de végétaux présente ses intérêts et mérite donc d’être consommée de manière équilibrée.
Ainsi, le rapport Sodium (Na) / Potassium (K) est un précieux et fidèle reflet des apports en sels acidifiants et alcalinisants de l’alimentation : celle de nos ancêtres présentait un rapport Na/K de 0,003 à 0,1 (consommation quotidienne de Potassium d’environ 9 à 12g/j et de Sodium d’environ 0,02 à 0,8g/j), synonyme d’une alimentation alcalinisante. Dans les pays industrialisés, l’alimentation moderne présente aujourd’hui un rapport Na/K de 1,8 à 4,3 (consommation quotidienne de potassium d’environ 2 à 3 g/j et de Sodium d’environ 3 à 5 g/j). Ce rapport a donc non seulement été inversé, mais a par ailleurs été multiplié par 10 à 1 000 selon les cas !
Une étude menée dans un groupe de femmes ménopausées a mis en évidence une réduction du calcium urinaire de 64mg en augmentant les apports de Potassium de 2g/jour (passage de 2,3 à 5,4g), ce qui correspond à un gain théorique d’environ 300mg de Calcium alimentaire. Vous l’aurez donc compris, si vous souhaitez équilibrer votre balance acido-basique et préserver votre capital osseux, la conclusion est simple et sans appel : mangez-moins de produits riches en chlorure de sodium et plus de fruits et légumes.
Pas d’excès de protéines animales
Le Chlorure n’est pas le seul ion à posséder un effet acidifiant : il en est de même pour le Souffre et le Phosphore à l’origine de la métabolisation d’acide phosphorique, d’acide sulfurique et d’acide urique. Or les protéines animales sont particulièrement riches en acides aminés soufrés, donc en soufre : loin de vouloir les bannir, il s’agit d’éviter toute consommation excessive afin d’éviter une trop importante production d’ions sulfates par l’organisme, notamment dans le cadre de régimes hyperprotéinés (perte de poids, prise de masse musculaire) non encadrés par un professionnel de santé et/ou non complémentés en sels alcalinisants.
Les légumineuses et les céréales contiennent également des protéines végétales riches en acides aminés soufrés, donc acidifiantes, mais ils sont également riches en sels organiques : ils sont donc globalement moins acidifiants que les protéines animales. D’une manière générale, veillez à maintenir un rapport entre protéines animales et protéines végétales de 1 (50% de protéines animales et 50% de protéines végétales) dans l’alimentation quotidienne, en limitant tout excès de viande rouge particulièrement riche en acides aminés soufrés. Ce qui sous-entend d’offrir une place fréquente aux légumineuses, quinoa et soja dans votre assiette.
J’espère que vous l’aurez bien compris à la suite de ces longues explications, la prévention de l’ostéoporose passe avant tout par le maintien de l’équilibre acido-basique, facteur déterminant pour favoriser la bonne fixation du Calcium au niveau de la trame osseuse, bien plus que le simple calcul des apports en Calcium alimentaire dont le résultat ne prédit nullement de la capacité de l’organisme à bien le fixer. N’oublions pas non plus la vitamine D, indispensable à la fixation du Calcium et dont les apports aujourd’hui sont insuffisants chez 80% de la population Française selon une étude publiée en 2012. Modérons donc la promotion permanente de la consommation de 3 produits laitiers, surtout en fromages secs. Les fromages contiennent en effet des phosphoprotéines qui, après hydrolyse, fournissent des ions phosphates susceptibles de contribuer à l’acidité, à la différence du lait et des yaourts peu acides. Ce à quoi se rajoutent des teneurs importantes en protéines et en chlorure de sodium… Loin de moi la volonté de supprimer cet aliment de votre assiette, tout est une question “d’équilibre” : si vous souhaitez optimiser votre équilibre acido-basique, faites juste preuve de modération et pensez à consommer des fruits et des légumes au cours du même repas.
Buvez (de l’eau !)
L’hydratation est essentielle au bon fonctionnement de l’organisme : la consommation quotidienne d’un volume d’1,5 litres d’eau est un minimum, auquel doivent se rajouter en moyenne 500 ml par heure de pratique sportive. L’hydratation favorise en effet l’élimination des charges acides en permettant une diurèse optimale. Ce point est particulièrement important pour tous les amis sportifs. Et attention à l’excès de consommation d’alcool, nous avons évoqué précédemment qu’il perturbe l’équilibre acido-basique.
Voici également un argument supplémentaire pour vous inciter à réduire au maximum (pour ne pas dire supprimer) votre consommation de sodas. Au delà de leur teneur dramatiquement riche en sucre, les sodas (en particulier le cola), possèdent un pH très acide. Le cola est par ailleurs riche en acide phosphorique, lui conférant un pH d’environ 3 et un effet négatif sur la prévention de la solidité osseuse. Une étude menée en 1994 révélait à titre d’exemple que la consommation régulière de cola multipliait par 3,6 le risque de fracture chez des nageuses âgées de 14 ans.
Enfin, privilégiez des eaux gazeuses riches en minéraux (Magnésium, Calcium, Potassium) sous forme alcalinisante comme les bicarbonates, mais pauvres en Sodium et en Chlorure : on peut ainsi citer les eaux Arvie (PRAL de – 23,5), Quezac (PRAL de -14, 73) et surtout Salvetat (PRAL de – 3,57 mais à la teneur très faible teneur en Sodium). Les eaux bicarbonatés richement sodées telles que Vichy, St Yorre, etc. sont à privilégier après un effort physique mais à éviter dans l’alimentation quotidienne du fait de leur forte teneur en Sodium.
Analysez le PRAL de votre alimentation
L’indice PRAL (Potential Renal Acid Load), mis au point par le Dr Thomas Remer un spécialiste allemand de l’équilibre acide-base, est un bon indicateur pour déterminer le pouvoir acidifiant ou alcalinisant des aliments. Il considère notamment les teneurs en minéraux de chaque aliment (acides : Chlorure, Souffre, Phosphore, ou alcalins : Calcium, Magnésium, Potassium) en prenant en considération leur coefficient d’absorption intestinale et évalue l’acidité de l’urine en mEq (milliéquivalent).
Un aliment est :
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alcalinisant si son indice PRAL est < 0
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neutre si son PRAL est à 0
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acidifiant si son PRAL est > 0
L’indice PRAL de l’alimentation paléolithique a été évalué par le Pr Sébastian de l’université de San Francisco à – 88 mEq/jour, contre + 48 mEq/jour pour l’alimentation dite “moderne”. Un résultat sans ambiguïté…
Un indice à nuancer toutefois. En effet le mode de calcul ne prend pas en considération les teneurs en sodium et en chlore, étant estimé qu’étant apportés sous forme de NaCl, ces deux ions “s’annuleraient” en quelque sorte, bien que l’effet d’un aliment plus ou moins salé sur l’équilibre acido-basique au niveau rénal soit très différent. De même que les teneurs en bicarbonates et en citrates ne sont pas considérées, et que les valeurs en acides aminés soufrés sont calculées à partir d’une base moyenne pour les protéines. Et n’oublions pas que la capacité de métabolisation des acides peut varier de manière significative d’un individu à l’autre, notamment en fonction du niveau de vitalité.
Par ailleurs, les modes de cuisson peuvent moduler les propriétés des aliments sur l’équilibre acido-basique : la cuisson à l’ébullition augmente les pertes en Potassium alors que la cuisson à la vapeur préserve davantage le statut minéral. Il en est de même concernant la conservation des légumes en conserve qui augmente les teneurs en NaCl (sel de table) et le transfert de Potassium dans le liquide de conservation.
Tableau de quelques indices PRAL (Potential Renal Acid Load)
D’après les travaux de Thomas Remer et Friedrich Manz, 1995
Dopez vos cellules !
Afin d’assurer le bon fonctionnement cellulaire et les milliers de réactions enzymatiques qui en découlent, il est indispensable de disposer d’un statut optimal en cofacteurs enzymatiques : oligo-éléments, minéraux (dont le Magnésium) et vitamines du groupe B. En effet, une altération de l’activité enzymatique cellulaire induit une moindre efficacité des différents systèmes mis en jeu dans la régulation de l’équilibre acido-basique. Le fonctionnement des mitochondries est par ailleurs dépendant du statut en coenzyme Q10. Attention également au statut en oméga 3 dont dépend la fluidité des membranes cellulaires, donc la qualité des échanges.
Veillez à l’équilibre de votre flore intestinale
La notion d’équilibre acido-basique relève d’une approche systémique de la santé. En effet, une perturbation de l’écosystème intestinal ou une alimentation inadaptée peuvent être à l’origine d’une modification du pH de l’estomac ou de l’intestin.
L’écosystème intestinal est composé de près de 100 000 milliards de bactéries, dont on distingue la flore de fermentation nécessitant un environnement plutôt acide de la flore de putréfaction nécessitant à l’inverse un environnement légèrement alcalin. Une variation du pH aura pour conséquence de déséquilibrer l’écosystème en favorisant l’une des deux familles de flore. Une consommation importante d’aliments glucidiques ou une mastication insuffisante aura par exemple pour effet de développer de manière importante la flore de fermentation. A l’inverse, une consommation excessive de protéines animales favorisera le développement de la flore de putréfaction et une modification du pH en conséquence. Il est donc essentiel de veiller à disposer d’une flore intestinale équilibrée en ayant si besoin recours à une complémentation à base de probiotiques de qualité (nature, nombre, stabilité et effets physiologiques des souches bactériennes proposées) et à la consommation d’aliments lacto-fermentés tels que la choucroute ou le kéfir et en privilégiant le pain à base de levain naturel.
Faites une cure de sels alcalinisants en cas d’excès d’acidité chronique identifié
Le recours à une complémentation à base de sels minéraux sous une forme alcalinisante se justifie en cas d’excès d’acidité chronique identifié, notamment à travers la manifestation des signes évoqués précédemment (troubles ostéo-tendineux, fatigue générale, pratique sportive régulière avec difficultés de récupération, etc.), en prévention d’une déminéralisation si vous êtes une personne à risque ou si votre alimentation est particulièrement acidifiante. Le choix de la complémentation s’orientera vers un produit apportant :
-
Des quantités suffisantes de sels minéraux sous forme désacidifiante : citrates et bicarbonates de Calcium, Magnésium et Potassium notamment. Les citrates présentent l’avantage d’être plus biodisponibles que les bicarbonates, donc mieux assimilés par l’organisme. En fonction du besoin, les apports pourront représenter 5 à 10 g / jour sur une durée de 2 à 4 semaines.
-
Des cofacteurs vitaminiques pour optimiser les réactions enzymatiques (vitamines B1, B2, B3, B6)
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En prévention de la déminéralisation : de la vitamine D3
-
Et en soutien du drainage des acides et des effets de l’acidité sur les tissus, dont le stress oxydant : des nutriments antioxydants (Zn, Se, Mn, Vit. C, E) éventuellement associés à du Silicium organique.
En conclusion, la notion d’équilibre acido-basique est complexe : elle fait en effet appel à des mécanismes complémentaires et pouvant se compenser les uns des autres en cas d’excès d’acidité chronique ou importante, le maintien du pH sanguin étant primordial. L’alimentation joue un rôle de premier ordre et représente donc un fabuleux moyen de prévenir l’ostéoporose ou un certain nombre de troubles fonctionnels tels que les troubles ostéo-tendineux et la fatigue chronique. La reforme alimentaire peut parfois paraître rude en comparaison de nos habitudes de consommation modernes. Toutefois, au regard de l’évolution de notre capital génétique depuis la période paléolithique, nos besoins sont comparables à nos ancêtres, mais nos apports bien différents…Vous avez donc tout à gagner à privilégier une alimentation respectueuse de votre santé et source de plaisir gustatif. Il est donc de bon ton de rappeler une fois de plus tout l’intérêt à réintégrer une alimentation brute, non transformée et riche en végétaux pour prendre soin de votre santé.
Anthony Berthou
*PRAL : L’indice PRAL (Potential Renal Acid Load) est un bon indicateur pour déterminer le pouvoir acidifiant ou alcalinisant des aliments.
**Acidose : baisse du pH sanguin en dehors de sa valeur de référence (7,38)
***Anion : Ion possédant une charge négative
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Wynsham G Frisch Re & Coll. Soc.Adol.Med. 1994; 15 : 210-5.
Excellent article, vraiment appréciable de voir une telle recherche sur un blog !
L’équilibre acido-basique est effectivement un pilier sous-estimé d’une alimentation saine, et les remarques faites ici sont intéressantes : je ne connaissais pas du tout le principe des sels alcalinisants.
Parmi les astuces pour optimiser cet équilibre, on peut aussi citer de remplacer les céréales par des fruits et/ou des légumes riches en glucides : ainsi, on profite de glucides à IG bas sans leur effet acide.
En tout cas, peu de gens en parlent et c’est sympa de voir que des gens en parlent !
Merci beaucoup, très bien fait, pour un sujet complexe, controversé et où les contradictions fusent…..!
Comment trouver des citrates naturels, et comment fait-on en cas d’hypochlorydrie stomaccale ?
Bonjour Aurélie,
Merci pour votre compliment sur l’article ! Effectivement c’est un sujet complexe à vulgariser compte tenu de ses mécanismes physiologiques. Vous trouvez des citrates dans les fruits et légumes d’une manière générale. En cas d’hypochlorhydrie stomacale, éviter la prise de compléments alcalinisants afin de ne pas relever le pH du bol gastrique.
A bientôt !
Merci pour cet article, je souffre de tendinites chroniques et je pense que cela pourra m’aider.
Super cette article et très complet. Le déséquilibre acido-basique est la source de tellement de maux. De légères rectifications suffiraient à être en bien meilleures formes. En tout cas avec un tel article, l’équilibre acido-basique n’a plus de secret !
Merci pour cet article:) très intéressant et complet) c’est vrai qu’aujourd’hui avec le stress cela devient de plus en plus difficile de manger équilibré;(
Bonjour, J’aimerais savoir par qui est déterminé le PRAL ? Car d’un site à l’autre, un aliment peut être alcalin ou acide… Un exemple : le café/thé, acide ou alcalin ? La question est: y a t il un site déterminant les PRAL scientifiquement prouvé ?
Merci d’avance Anthony
Bonsoir Maxime,
Le PRAL a été défini à ma connaissance initialement d’après les travaux de Thomas Remer et Friedrich Manz en 1995 : il s’agit donc de la référence.
Concernant le thé et le café, tout dépend du type d’eau utilisée, mais si cette dernière est neutre, leur PRAL doit être en toute logique légèrement négatif compte tenu de la (faible) présence de sels organiques.
Espérant avoir répondu à votre question.
Anthony
Bonjour,
Suite à la lecture de cet article très intéressant, je me pose deux questions:
– Pensez-vous que rajouter du bicarbonate de sodium au quotidien dans son eau de boisson après l’entrainement soit efficace pour diminuer l’acidification?
– Souvent, les sportifs privilégient d’autres sources de féculent que pomme de terre et patate douce, car celles-ci sont réputées pour avoir un index glycémique trop élevé. Pensez-vous qu’il soit judicieux d’en manger plusieurs fois par semaine à la place des pates ou du riz, notamment avant et après les compétitions?
Bonjour Sabine,
Je vous remercie de votre intérêt pour mon blog. Par rapport à vos questions :
– oui, vous pouvez rajouter du bicarbonate de sodium mais je vous conseille prioritairement de privilégier les fruits et légumes au quotidien. Les eaux sodées bicarbonatées (Vichy, St Yorre, Badoit…) demeurent adaptées (en phase de récupération). L’eau Salvetat est intéressante au quotidien. Attention toutefois au dosage : le recours à une boisson de récupération de qualité permet de contrôler ces aspects.
– Les pommes de terre et patates douces peuvent tout à fait être consommées régulièrement (y compris pendant l’effort sur des courses longue distance), le tout est d’y associer des légumes pour réduire l’index glycémique du plat.
A bientôt
Merci de votre réponse, je n’avais jamais pensé aux PDT et patate douce comme ravitaillement, c’est une bonne idée car ça ne doit pas être écœurant, et c’est plutôt facile à préparer! Je vais aussi en mettre plus souvent au menu, puisque de toute façon j’ai l’habitude de manger des légumes à tous les repas. Bonne continuation!
Bonjour,
Merci pour votre article très instructif.
J’aurais une question : est-ce que le fait de boire du citron dans de l’eau tiède le matin pourrait contribuer à acidifier l’organisme? De plus, qu’en est-il des yaourts?
Je constate depuis quelques temps des traits blancs sur mes ongles et j’ai parfois des crampes au niveau de la voûte plantaire. Ces phénomènes peuvent -ils être la conséquence d’une acidité dans l’organisme?
merci pour votre réponse.
Bonsoir Lalie,
Non, aucune inquiétude, le citron est riche en citrates et donc alcalinisant. Les Yaourts sont légèrements acidifiants mais peuvent tout à fait s’intégrer dans un repas équilibré avec des végétaux.
Les traits blancs que vous évoqué peuvent être liés à un déficit en Zinc, vit B6 ou acides aminés souffrés (cystéine notamment). Les crampes peuvent être liées à une déshydratation, une perturbation de l’équilibre acido-basique ou un déficit en Magnésium. Ce ne sont là que des conseils généraux qui méritent d’être adaptés à votre situation personnelle dont je n’ai pas d’éléments précis.
Bien cordialement,
merci beaucoup pour votre réponse.
Bonne journée
Bonsoir Anthony!
Après avoir pris mon petit déjeuner( environ 3h après) je ressent des brûlures et des aigreurs d’estomac. Je ne sais pas trop de quel aliment cela peut il venir étant donné que je consomme a peu près la même chose tous les matins: 1oeuf, muesli sans sucre préparé avec de l’eau chaude avec une cuillerée a soupe de graines de courges et de tournesol, 1 café ou 1 thé, 50 a 60 g d emmental. Pouvez vous me dire ce qui ne va pas?? est ce l ‘acidité de l’oeuf et du fromage et du café ? merci
Bonsoir Cécile,
Il m’est difficile de répondre à votre question sans connaître plus précisément votre situation personnelle. Je me tiens à votre disposition par messagerie privée si vous le souhaitez.
Bonjour
je ne sais pas si vous recevrez cette répons au bout de tant d’années, mais j’ai découvert le site aujourd’hui. Je peux vous dire en fonction de mon expérience que j’ai eu les mêmes douleurs il y a quelques temps. Elles ont disparu dès que j’ai arrêté les graines de courge..
bravo et merci pour cet article de qualité – que j’aime aussi pour sa construction à deux niveaux pour le rendre accessible avec un premier niveau pour ceux à qui cela suffit et puis pour ceux qui aiment en savoir plus
Bonjour,
Agée de 56 ans , j’ai une importante ostéoporose surtout depuis que je suis ménopausée (mais je refuse de prendre des biphosphonates étant donné tous les effets secondaires… Pour le moment je suis active et en forme, pas de fracture…mais les densimétries osseuses sont là…
Votre théorie m’a bien plu et avant de la mettre en oeuvre je regarde un peu sur Internet et je découvre avec horreur un médecin qui dit, preuves scientifiques à l’appui semble-t-il, que cela n’est pas fiable http://www.cerin.org/actualite-scientifique/ostoporose-regime-acide-base.html
Qu’en pensez-vous, qui croire ?
Merci d’avance pour votre réponse.
Catherine
Bonjour Catherine,
Il ne s’agit pas d’une théorie personnelle mais de notions fondamentales. L’article que vous mentionné est un article issu du CERIN, collectif des industriels de l’industrie laitière. La notion d’objectivité est donc alors très relative.
A bientôt
Bonjour,
je me pose quelques question au sujet de cet article très intéressant:
-je souffre parfois de brûlures d’estomac, et j’ai l’impression que cela m’arrive quand je consomme un aliment trop sucré (pas gras), exemple, hier, du sorbet (en quantité peu raisonnable…), est-ce là un symptôme d’acidité? De plus, vous dite ici que la tomate est alcanisante, or il me semble avoir lu à plusieurs reprises qu’elle était acidifiante. En ce qui concerne les yaourts (non enrichis en bifidus), ont-ils une action bénéfique sur l’estomac et la flore intestinale? Il parait que François Ier en consommait pour soulager ses mots.
Merci beaucoup 😉
Bonjour Elsa,
L’acidité gastrique n’est pas directement liée à l’acidité tissulaire, non. Je vous confirme par ailleurs que la tomate est bien alcalinisante (voir la notion du PRAL) contrairement aux idées reçues pendant longtemps véhiculées en ce sens. Les yaourts sont naturellement riches en bactéries lactiques qui participent au bon équilibre de la flore intestinale.
A bientôt !
Bonjour Anthony,
Merci d’abord des informations passionnantes que vous avez publiées. J’ai 56 ans, suis longiligne (184 cm – 65 kg), sportive, bonne qualité de vie, et j’ai arrêté mon activité prof (gestion RH-top mgmt) il y a 6 ans suite à des restructurations et 2 accidents survenus après. (ski:grave commotion et genou; chute maison, 1 vertèbre fracturée). Je me suis bien rétablie (sauf commotion-prudence) et je joue au golf 3 x/semaine et nage tous les jours d’avril à octobre. Depuis novembre 2013, je souffre pour la première fois d’une forte tendinite épaule-bras gauche. Je n’ai pas d’ostéoporose. Je mange beaucoup de fruits,légumes, pâtes, fromages pâtes dures, poissons, volailles-1xmois boeuf. Bois du vin tous les 2 jours environ. Devrais-je bannir l’alcool? je suis des traitements de physio&ultra sons mais sans résultats. J’ai besoin de beaucoup d’énergie au vu de mes activités sportives et peine à trouver un bon équilibre alimentaire (4-5 heures debout au golf). Je suis souvent épuisée en fin de journée. Merci d’avance de vos bons conseils. Amicales salutations, Sylvie, Suisse.
Bonjour Sylvie,
Je vous remercie. L’alcool ne favorise pas votre rétablissement par rapport à la tendinite, notamment en augmentant les risques de déshydratation, mais de là à dire qu’il faut bannir sa consommation, il est difficile de répondre sans connaitre votre situation personnelle.
Bonjour,
j’ai depuis la ménopause des crises de tendinites, et des douleurs dans les genoux et autres. On m’a dit d’arrêter le sucre, le vin, la viande le soir, le gluten. C’est chose faite. Mais quand j’arrête le gluten intégralement, j’ai des nausées, de la bile dans les selles et rien ne tourne plus rond. Alors que à priori, ça ne me pose pas de difficulté puisque je le remplace par des lentilles corail, de la polente, du quinoa, etc.. Je pense, que le gluten m’est nécessaire. J’ai donc de nouveau mangé un peu d’aliments avec gluten.
je vous remercie pour cet article, je pense qu’il va m’aider.
marianne
Bonjour, j’ai beaucoup aimé votre blog. Merci pour toutes ces infos, très instructif ! Surtout que je viens de découvrir le sujet depuis deux semaines et ce sujet me fait très peur car je suis certaine d’avoir une acidose avancé vu mon état quotidien. Je soufre de casiment tout les symptômes d’une acidose métabolique aigu. J’ai fait les test de pH avec l’urine sur une semaine et le résultat et accablant (mon ph est de 5) je pense que c’est très grave, mon sang doit être très acide… Je suis extrême inquiète pour ma santé. J’ai 29ans et ma vie depuis ces 5 dernières années a été très mouvementé en émotions et difficile. Les médecins disent que j’ai un dérèglement hormonal mais les traitements n’ont jamais rien données et les médecins ne comprennent rien a mon cas. Tellement que depuis un an je n’ai plus consulté… Et mon cas s’est aggravés. Mes os me font mal… J’ai des crampes sans cesse… J’ai du mal a dormir le soir… Et des douleurs des le matin dans tout le corps. Je suis épuisé a longueur de journée… Je n’arrive pas a perdre un gramme car je suis en excès de poids important et mes cheveux ne poussent plus depuis plusieurs années, ils sont faibles cassant ternes et sans vie tout comme moi, mes ongles se debouble et mes nerfs sont a fleur de peau… Je suis devenu agressive nerveuse et stresser sans cesse… Ma respiration et mauvaise et lors de mes séances de sports je m’epuise en deux seconde,faiblesse corporelle total et le cœur qui veux sortir de moi. Je fais pourtant attention a mon alimentation et je pratique du sport… Quel spécialiste dois je consulter et comment faire pour me soigner… Je vous passe beaucoup de détails de mon état mais je suis a présent certaine d’être atteinte d’une acidose. Svp aider moi ! Je suis désespérer et en detresse. Merci d’avance pour votre réponse.
Bonsoir Mina,
Je vous remercie de votre message : je vous conseille avant tout de vous orienter vers votre médecin généraliste qui pourra certainement vous conseiller un thérapeute adapté proche de chez vous, notamment un nutritionniste spécialisé en micronutrition.
A bientôt
Bonjour
Je m appelle Suzanne jai lu votre commentaire je ne suis pas specialiste mais pour moi cest un dereglement de la flor intestinal jai les memes symptomes je vous conseil d aller voir un nathuropathe bien a vous
Suzanne
Bonjour
Voilà très longtemps que je m’intéresse à l’équilibre acido basique, aux aliments acidifiants ou alcalinisants, j’ai assisté à beaucoup de conférences sur le sujet, cependant j’aurais une question, compte tenu que les aliments passent dans l’estomac dont le ph est très bas aux alentours de 1 je crois, comment apres la digestion les aliments gardent ils leur pouvoir alcalinisants? personne ne me répond à ce sujet, si vous pouviez m’éclairer j’en serais heureuse, à l avance merci
les citrates interviennent notamment dans le cycle de Krebs, il s’agit donc de propriétés indépendantes de leur pH (donc de celui de l’estomac).
Espérant avoir répondu à votre question.
A bientôt
A priori le site ne tient pas compte de ma question aussi je modifie ma question: comment les aliments après leur passage dans l’estomac dont le Ph est très bas, gardent ils leur pouvoir alcalinisants pour certains? merci de votre réponse
Patricia
Bonsoir Patricia,
le pouvoir alcalinisant est lié à la présence notamment de citrates.
A bientôt
Bonjour,
je suis tombée par hasard sur votre article car je cherchais des informations sur les tendinites à répétition.
Voilà, j’ai 42 ans et depuis 1 an j’ai des tendinites, un peu partout (hanche, pouce, poignet droit, poignet gauche, épaule droite, bref un peu partout) sans qu’elles passent vraiment. Je refuse en même temps de prendre des anti-inflammatoires car je sais que ce n’est pas une solution (surtout à longue terme). Toutes les analyses de sang sont bonnes (donc pas de rhumatisme inflammatoire, spondylite ou autre) et les médecins sont un peu démunis.
J’ai cherché sur internet et je suis tombé sur le régime Steignalet (je suppose que vous le connaissez) que j’ai commencé à suivre (depuis 2 semaines).
Est-ce une solution? Pensez-vous que ça pourrait m’aider? Je ne sais plus quoi faire (j’ai même arrêté le sport).
merci pour votre réponse
Cordialement
Bonsoir Uccello,
Je vous conseille de lire dans un premier temps cet article : https://www.sante-et-nutrition.com/faut-il-eviter-le-gluten-les-proteines-de-lait-prendre-des-probiotiques-faisons-le-point-du-cote-de-votre-intestin-html/
A bientôt
je consomme du MSM, molécule soufrée bio extraite de végétaux comme le maïs non OGM
j’apprends que c’est acidifiant
pourtant, le MSM est bon pour détoxiquer le foie et l’organisme des toxines
je prend un cuillère à café par jour
que pensez-vous des MSM
sur Internet, il n’y que des éloges sur le MSM
Bonjour,
Le MSM est consommé en trop petites quantités pour avoir un effet acidifiant significatif, vous pouvez donc en consommer sans crainte sur cet aspect. Il est également indiqué dans le cadre de syndromes inflammatoires articulaires.
attention au citrate de magnésium
alors voir dans le vidal
contre indiqué dans les pb arythmie cardiaque, alors que justement le magnésium est bon ces mêmes problèmes
donc, privilégier les orotates, malate, glycinates etc …
Bonjour,
Le fait de ne consommer que (ou presque) des légumes lactofermentés (produits et préparés par mes soins), peut-il présenté des inconvénients ?
Merci d’avance pour votre réponse.
Bonjour Olivier,
Dans l’absolu, non mais je vous conseille de varier les fibres pour l’équilibre de votre flore.
A bientôt
Bonjour,
J’aimerai prendre un complément de magnésium mais pourriez-vous m’indiquer où trouver du malate ou citrate de magnésium car la plupart des compléments en pharmacie sont en fait du chlorure de magnésium… j’ai des problèmes d’eczéma qui sont sûrement dûs à du stress et de l’inflammation et je n’arrive pas pour l’instant à les soigner. Je vous remercie pour votre réponse. Cordialement, Hélène
Par rapport à mon commentaire précédent, je voulais savoir s’il valait mieux prendre du malate ou du citrate de magnésium? J’ai trouvé un site qui propose du citrate: myprotein.fr et un site qui propose du malate de magnésium: supersmart et qui mentionne: “Une forme brevetée à la biodisponibilté améliorée pour chélater les excès toxiques d’aluminium. 20 % magnésium, 69 % acide malique.” et “Dose journalière : 3 comprimés
Nombre de doses par boîte : 40 Quantité par dose
Magnésium (de 2 400 mg de malate de dimagnésium) 480 mg
Acide malique (de 2 400 mg de malate de dimagnésium) 1 656 mg
Autres ingrédients : cellulose microcristalline,stéarate de magnésium (572), dioxyde de silicium (551).”
Pourriez-vous me conseiller? Je vous remercie vivement une nouvelle fois.
Bien cordialement,
Hélène PETIT
Votre site m’a beaucoup éclairée, merci!
mon ostéopathe m’a dit hier qu’il fallait éviter le jus d’orange à jeun le matin et privilégier le citron dans un peu d’au chaude et une pincée de sel (pour que la chimie opère?)
pourquoi le jus d’orange est acide?
merci beaucoup
Bonjour Malory,
Merci beaucoup. Le jus d’orange peut présenter une acidité au niveau gastrique mais non tissulaire à ma connaissance.
A bientôt
pour information, mon nutritioniste (spécialisé en micronutrition) m’a également déconseillé les jus de fruits en général le matin (hors jus de citron). L’objectif n’est pas tant pour l’équilibre acido-basique (quoique…), mais pour leur index glycémique. Je suis un peu étonnée que vous n’ayez pas cité le sucre comme cause d’acidification? IL me semblait que c’était une des causes principales, avec les protéines animales et le sel…? Je me trompe?
en tout cas merci pour cet article très précis et très clair à la fois!
Bonjour.
Ma question porte sur une supplémentation en bicarbonates de potassium.
Faut-il débuter progressivement ( 2,3, 4 gr ) pour arriver aux 10 gr journaliers préconisés ?
À terme, quand on est rendu à la dose de 10 gr journaliers, doit-on les prendre en 1, 2 ou 3 Fois, pendant Ou en dehors des repas, Ou doit-on diluer ces 10 gr dans l’eau de boisson qu’on boit toute la journée ?
Merci par avance. Et merci pour tous ces articles de fond
Cordialement
Jerome
Bonjour,
Je vous recommande une prise régulière fractionnée au cours de la journée et de préférence en dehors des repas, dans une bouteille d’eau par exemple.
A bientôt
Merci ! Hyper complet, juste, je partage !!
Merci pour cet article très intéressant. J’arrive un peu tard, mais mieux vaut tard que jamais…
Personnellement je pratique ce régime et je prends Lithothamne.
C’est Hippocrate qui aurait dit : “Que ton aliment soit ton seul médicament ” …
Malheureusement ce n’est pas ce qui se passe chez les médecins qui corrigent les effets et non la cause et qui prescrivent des médicaments en veux-tu en voilà, ce qui ne solutionnent rien du tout.
Je serais très heureux de m’abonner à vos lettres.
Au plaisir de vous lire.
Meilleures salutations
Bonjour
Je m appelle Suzanne jai lu votre commentaire je ne suis pas specialiste mais pour moi cest un dereglement de la flor intestinal jai les memes symptomes je vous conseil d aller voir un nathuropathe bien a vous
Suzanne
Bonjour Anthony,
Comme à votre habitude, encore un article développé, complet et sourcé. Il balaye l’ensemble des principes et enjeux de notre EAB et ses liens avec notre santé. De plus, vous abordez même le rôle des fonctions enzymatiques si souvent absents dans de nombreux articles sur le sujet. Bravo et merci pour le sérieux de votre travail. J’apprécie vos éclairages sur la nutrition et la santé. Au plaisir…